Chrome 48 se débarrasse d’un vieil algorithme dangereux et orne ses notifications

Le meilleure navigateur de Google inaugure les notifications personnalisées, apporte des corrections aux failles de sécurité et ne prend plus en charge l’algorithme de chiffrement RC4.

Chrome, le navigateur de Google qui engrange plus d’un milliard de personnes dans le monde, est proposé dans sa version 48 depuis hier pour Windows, Mac et Linux.

Des notifications plus interférentes

Bien qu’elle n’apporte aucun changement particulier, elle poursuit l’amélioration de certaines fonctions. C’est d’ailleurs le cas des notifications. Les applications et les extensions de Chrome étaient qualifiées pour envoyer ces courtes alertes sur PC depuis le mois de mai 2010. Ensuite ont suivi les pages Web qui peuvent pousser des notifications avec Chrome 42. Ce qui montre que la firme de Mountain View est convaincue du potentiel du Web, à part des applications utiles, pour vous proposer de l’information directement, malgré la suppression du centre de notifications du navigateur de la version 47 de Chrome.

Plusieurs nouveautés avec Chrome 48

Par contre, la mouture 48 propose plusieurs nouveautés en en termes de notification. Les sites ont dorénavant la possibilité d’ajouter des boutons personnalisés facilitant les internautes que peuvent réaliser des tâches directement dans les notifications. Bien sûr cette fonction ne peut être accessible que si vous passez par un mode de navigation privée et il faut avoir auparavant permit aux sites d’afficher des notifications en passant par les paramètres du contenu du navigateur.

Google remarque avec réjouissance que les notifications ont pris une importance dans son navigateur, car on, dénombre près de 350 millions de notifications envoyées tous les jours dans Chrome.

Sécurité renforcée

Bien que Chrome 47 ait corrigé 41 failles, son remplaçant n’a bloqué que 37. Pour que son navigateur bénéficie d’une meilleure sureté, Google a supprimé le support de l’algorithme de chiffrement RC4 pour les connexions HTTPS. Cette technologie, lancée en 1987, a montré ses limites ces derniers mois qui affichaient le risque d’un crack qui peut se faire en quelques heures.